26 juillet. Retour à la case départ, Trondheim.

Il ne fait pas beau à 8h

Un petit tour au Sauna comme d’habitude. Yves y est toujours seul.

Il fait beau à 11h32.

Le bateau fait une escale de 35 mn, on reste à bord pour boire le punch du jour. L’exercice est sportif car il faut aller chercher du jus de citron au self du 4ieme, de la glace au bar du 7ieme.

Lors de l’escale, Yves regarde comment l’équipage s’y prend pour accoster. Super efficace, le bateau va se frotter et se plaquer à quai contre des pneus de tracteurs grosse dimension. Toute de suite le ventre du bateau s’ouvre pour permettre aux éventuelles voitures de débarquer ou embarquer. La passerelle des passagers n’est pas encore abaissée. Un chariot élévateur se pointe immédiatement sur le quai. Il récupère les amarres balancées par l’équipage qui permettront de haler les cordages. Les cordages rejoignent leurs bites et sont souqués fermes. la passerelle s’abaisse, le bateau dégorge ses passagers qui feront un tour en ville de 20 mn, et reviendront dare-dare au bateau dès qu’ils entendront la sirène du bateau leur signifier : départ dans 5 mn. Les passagers s’affolent, courent et arrivent essoufflés en avance dans le bateau. Leurs cartes d’embarquement sont scannées par une hôtesse. Ainsi, Hurtigriten (qui veut dire route rapide en norvégien) connaît les noms de tous les passagers qu’ils ont perdus à chaque escale. C’est ça l’organisation norvégienne : l’heure c’est l’heure. Le chariot élévateur va purger la bête : elle décharge les déchets et recharge le linge propre, la nourriture, le saumon fumé, etc.

Débarquement à Tromsö à 14h après le déjeuner.

Flybuss pour l’aéroport de Tromsö.

Départ de l’ATR pour Trondheim à 17h25. Une escale à Bodo, ce qui fait que pour faire 1000km, l’avion mettra 3 heures.

Nous retrouvons la voiture sur le parking du quai et nuit à Trondheim.

des montagnes au bord de la mer.